Carénage done by ourselves !
Cette année, grande première pour les apprentis voileux que nous sommes, nous faisons nous même le carénage d’Agayo du 9 au 11 mai … Afin d’assurer, même si l’opération peut-être faite sur une seule journée, nous planifions cette opération sur 3 jours : le premier jour pour le sortir de l’eau et nettoyer sa coque, le second pour appliquer l’antifouling et le dernier pour la remise à l’eau.
Première étape : sortir Agayo de l’eau !
Mercredi 9 mai, nous arrivons à 9h au port. Les grutiers sont présents, la météo est idéale (pas de vent). La première opération va pouvoir s’effectuer.
Seb descend la baume, nous enlevons le speedomètre (opération toujours délicate …) et quittons notre place pour nous amarrer au pied de la grue. La manœuvre d’approche est parfaite. J’ai juste besoin d’un petit peu d’entrainement pour sauter un peu plus vite sur le quai ( 😉 ). Seb démonte le pataras et assure le mat pendant que les grutiers préparent la grue et les sangles pour le sortir de l’eau.
Agayo est maintenant à sec, nous allons pouvoir nettoyer sa coque. Seb remonte à bord pour remettre le pataras (il est prévu un peu de vent demain…)
Deuxième étape : le nettoyage au nettoyeur haute pression
La coque d’Agayo n’est pas très « habitée » : c’est certainement parce que nous l’avons brossée 2 fois l’été dernier…. Nous y trouvons quand même des bryozoaires, hydraires, vers , balanes … Le premier nettoyeur haute pression que nous utilisons n’est pas très efficace : quand notre voisin de cale a terminé de nettoyer son bateau (ok un peu plus petit) alors qu’il avait commencé bien après nous , il nous échange son nettoyeur et nous finissons rapidement le nettoyage …
Il aura fallu environ 2h30 tranquillement pour finaliser cette étape. Nous terminons cette matinée en déjeunant au Nautilus, le nouveau restaurant de la SNEM.
Troisième étape : l’antifouling
Le jeudi 10 mai, nous arrivons en famille pour l’antifouling. Seb prépare le mélange (cuivre / peinture) et s’en met partout à cause du vent. La VC17 est super liquide, les premières applications ne sont pas évidentes… Mais on se rode, j’applique la peinture, Seb fait les finitions au pinceau. L’année prochaine, il faudra prévoir 2 tenues de combat pour le peindre à 2 (et des masques et plus de gants car on s’en met partout 🙁 )
Les enfants en profitent pour aller se chercher des churros au chocolat (!!!)
Seb en profite également pour monter à bord pour déconnecter les batteries que nous avions oubliés de couper la veille.
Cette étape aura durée 2 h. Agayo est tout beau, c’est dommage de le remettre à l’eau car sa coque va perdre cet aspect cuivré pour devenir noire (« graphite »).
Quatrième étape : la remise à l’eau et le retour à sa place
Le vendredi 11 mai, nous arrivons à 16H30 et bizarrement un vendredi en fin d’après midi, 5 bateaux doivent être remis à l’eau… Nous attendons donc un peu, nous en profitons pour apprendre de la mise à l’eau d’un voilier un peu plus grand que le notre et de sa manœuvre parfaite de sortie en marche arrière de la panne … (on se dit qu’il va falloir faire de même…)
Les grutiers sont super conciliants avec nous : Après avoir enlevé le pataras, Agayo est levé, les cales sont enlevées , nous grattons et peignons sous les patins et sous la quille (nous peignons que la moitié de la quille sur les bons conseils de notre voisin de pane …).
Puis remise à l’eau…doucement… Seb remet le pataras.
Le grutier nous aide à positionner Agayo pour la marche arrière et c’est parti pour une superbe marche arrière tout le long de la pane. Virage un peu serré à tribord mais ça passe et retour à notre place avec une manoeuvre très maîtrisée !
Victoire ! Le carénage 2018 fut une réussite… due à de belles conditions météos pour les manœuvres de port, une préparation minutieuse de tout le matériel de Seb, et aucun stress sur les différentes étapes…
Et pour le mémo.